Notre histoire

A L'ORIGINE

L'histoire démarre en mars 2011 à Bamako (Mali)...

le samedi 26 après-midi plus précisément ! Ce jour-là, les joueurs de l'équipe nationale de football des Comores sont en déplacement au Mali pour affronter la Libye dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2012 (une rencontre délocalisée pour cause de conflit en Libye). Ils se dirigent vers le stade pour une séance d'entraînement d'avant-veille de match.

Ben Amir Saadi, qui accompagne pour la première fois les Cœlacanthes* dans leur déplacement, filme les joueurs à leur descente de bus et établit un constat désolant : ils portent des tenues dépareillées, chacun est venu avec son propre équipement. Un maillot du Milan par-ci, un t-shirt par-là, deux en bleu, sans doute des partenaires d'une même équipe en club, un en rouge, un en noir... Il en va de même concernant les shorts et les chaussettes. Aucun signe extérieur ne laisse présager qu'ils appartiennent à la même équipe, encore moins à une sélection internationale.


Les Coelaacanthes à la descente du bus en mars 2011 puis, 5 ans plus tard, en mars 2016. La différence? 

Engagé au service de sa patrie d'origine, cette scène le marque et le trouble profondément. Il propose alors bénévolement son aide à Mr. Salim Tourqui, président de la Fédération Comorienne de Football, pour renforcer le développement du marketing et la communication de la fédération autour de l'équipe nationale. Parmi ses objectifs, valoriser l'image de la sélection comorienne, trouver des partenaires, mais aussi et surtout un équipementier officiel pour attirer plus facilement des sponsors. 

Mais la tâche s'avère plus compliquée que prévu.

En matière de notoriété footballistique, les Comores, inscrites à la FIFA depuis 2006, ne sont ni le Brésil, ni la France, ni même le Pérou. Les Cœlacanthes se noient dans les eaux profondes du classement mondial, oscillant entre la 187ème et la 197ème place sur 204 fédérations membres, ce qui ne fait guère rêver les professionnels du sport et autres équipementiers. Eux préfèrent signer des contrats juteux de plusieurs millions d'euros avec les meilleures sélections mondiales qui jouissent d'un important potentiel médiatique.

En 2013, après plusieurs appels d'offres infructueux en quête d'un équipementier, Ben Amir Saadi fait face à un constat d'échec mais il n'est pas du genre à abandonner facilement. Une idée germe alors dans son esprit, celle de créer une marque répondant à l'attente de ces équipes « oubliées ». Une marque pour laquelle le business n’a de sens que s’il peut contribuer à résoudre, par sa démarche et ses produits, les problèmes endémiques que rencontrent les petites structures sportives et les sportifs issus de milieux défavorisés. Une marque servant de levier au développement économique des clubs en favorisant des relations économiques et solidaires entre les partenaires.

Maana_Noir-copie copie

LE LOGO 

«Le meilleur des hommes est celui qui est le plus utile aux hommes » (Muhammad S.A.W)

Cette parole prophétique, qui inspire Ben Amir Saadi depuis son adolescence, résonne comme une évidence. Il aspire à créer une marque utile au sport, aux sportifs, à la société. Il fait des recherches sur l'économie solidaire, consulte ses proches et internet, dans des dictionnaires en ligne, à la recherche d'un mot swahili, comorien ou arabe ayant un lien avec le sport ou la solidarité. Et il finit par en choisir un qui regroupe à lui seul les attributs d'utilité, de sens et de solidarité qui lui tiennent tant à cœur : MAANA.

En langage comorien, MAANA signifie « être utile, serviable ». On utilise aussi ce terme pour donner un sens ou une signification à un objet, une chose, une cause...
En arabe littéraire, MAANA veut également dire « être ensemble, être solidaire de quelqu'un ».

Après avoir choisi un nom, il faut réaliser un logo.

Suite à un appel d'offres qu'il lance sur internet avec un cahier des charges précis, le logo choisi, dessiné par un graphiste marocain de Casablanca, est constitué de trois croissants de lune en expansion, symbolisant chacun un mot parmi les trois qui forment l'ADN de la marque : Utilité, Sens et Solidarité. Ils sont suivis du mot MAANA écrit dans une typographie simple et sobre.

Le choix du croissant de lune est un clin d'œil à l'archipel des Comores, surnommé poétiquement « les îles de la lune ».

NOTRE EQUIPE

Pour mener à bien et développer ce projet, Ben Amir Saadi mobilise d'abord son entourage familial, puis ses amis du staff technique des Coelacanthes parmi lesquels le sélectionneur Amir Abdou, le directeur sportif Djamal Mohamed et l'intendant Nasser Makif. Sensibles au concept, ils le rejoignent, mobilisent à leur tour leur entourage, dans le but de rassembler des fonds permettant de donner vie à MAANA Sport.

L'équipe est avant tout composée d'hommes et de femmes passionnés par le sport et qui portent en eux l’ADN de MAANA. Authentiques et engagés, ils mettent l'humain sportif au cœur de leur projet !

Pour développer notre marque et produire des vêtements éthiques de qualité, nous nous sommes entourés de partenaires et personnes compétentes ayant une forte expérience dans le domaine du vêtement de sport. Parmi elles, le modéliste Alain Sanchez de l'équipe To The Fit et la styliste Laureline Michel de Coeur de Cactus, que nous remercions pour leur professionnalisme et surtout pour leur disponibilité.

MAANA n'aurait certainement pas vu le jour sans les conseils, l'engagement de bénévoles et de professionnels qui oeuvrent de près ou de loin en France, aux Comores et ailleurs pour l’accomplissement de ce projet. Leur place est ici, dans cette page d'histoire que nous avons écrit ensemble :
Fatoumia Iboura-Saadi, Amina Hafizou (en France), Irchad Ousseine, Soef Ali, Ustadh Padré, Farida Djalim (aux Comores), Aymen Hmeda (en Tunisie), Amal Habbal (au Maroc), Selahaddin Demir (en Turquie) sans oublier Ahamada « Duz » (au Canada) et Marie-Pierre Manecy (à la Réunion).

Avec une forte pensée à notre frère et ami Salim Hatubou avec qui nous avons passé des heures et des heures à penser ce projet. Il nous a quitté il y a tout juste un an et nous ne pouvions pas terminer cette page sans lui rendre un vibrant hommage. Que Dieu lui fasse miséricorde.   

Envers eux, et en envers toutes ces petites mains qui nous ont récemment rejoint et celles à venir, MAANA est reconnaissant !

Aujourd'hui, nous avons besoin de vous pour nous accompagner dans cette aventure humaine et ainsi permettre à la marque de se développer.

----------------

* Coelacanthe.
Surnom donné aux sportifs comoriens, le Coelacanthe (qui se prononce Célacante) est un poisson historique qu'on croyait éteint depuis la fin du Crétacé. Le groupe le plus important, environ 300 individus, vit seulement dans les profondeurs des eaux comoriennes.

Paiement sécurisés
Par CB, Visa, Mastercard
Livraison rapide
En 48 ou 72 heures
Service client 7J/7
à votre écoute avec une aide en ligne
Na Maana
Achat utile au développement d'un projet parrainé

Je n'ai pas de compte,
je m'inscris

J'ai déjà un compte,